La Sélection – Kiera Cass

Titre : La Sélection

VO : The Selection

Auteur : Kiera Cass

Traducteur : Madeleine Nasalik

Editeur : Robert Laffont, collection R 

Date de parution : 12 Avril 2012 

 

 Couverture

 

 

Relecture

  • Résumé :
America Singer a dix-sept ans lorsqu’elle entend parler de La Sélection. Celle à laquelle toutes les jeunes filles du pays vont s’empresser de candidater pour ravir la main et le cœur (ou la couronne !) du Prince Maxon. Alors que sa mère la presse de participer, rêvant de faire de sa fille la princesse d’Illéa et non plus une musicienne de classe cinq, juste trois rangs au-dessus des rebuts de la société, America ne l’entend pas de cette oreille. Amoureuse d’Aspen, un six, elle attend que celui-ci la demande en mariage. Sauf que ce dernier l’encourage lui aussi à tenter La Sélection…

 

  • Avis :
Ah La Sélection ! J’étais tombée profondément amoureuse de cette histoire lorsque je l’avais lu et j’attendais avec impatience la sortie du tome trois ! Mais alors que je pensais me jeter dessus sans tarder, mon « problème » habituel s’est posé : impossible de le lire sans avoir tous les éléments en tête ! Donc… Relecture des deux premiers tomes. Et de nouveau cette plongée au cœur d’Illéa et du quotidien d’America.

 

Le roman étant une dystopie, il nous présente une Amérique après une faillite ayant donné tous pouvoirs à la Chine sur le pays avant que des coalisions ne se forment et que Grégory Illéa, fondateur de la nouvelle nation n’en prenne le pouvoir. Celle-ci est donc à présent divisée en classes, de la famille royale portant un titre à part jusqu’à la classe huit et, évidemment, plus on descend et moins on pèse lourd dans la société. Moins on mange bien et plus on se tue à la tache aussi. La Sélection est donc le ticket suprême pour la belle vie puisqu’elle propose un tirage au sort pour faire partie des trente-cinq candidates ayant la chance d’aller vivre au palais quelques temps, de voir leur statut s’élever et, pourquoi pas, de gagner l’intérêt du Prince Maxon et de devenir la prochaine tête couronnée.

 

Au-delà du côté glamour de la chose et des médisances que peuvent faire trente-cinq filles réunies au même endroit pour séduire le même homme (oui vous aussi vous trouvez ça effrayant ? Attendez de faire la connaissance de Céleste !), le roman s’attarde sur la nécessité de rester soi-même quelque soit les personnes ou les évènements auxquels vous devez faire face. Une grande place est aussi accordée à la famille : comment les soutenir sans s’effacer, ainsi qu’à l’amitié. America fait d’ailleurs ses premières expériences amicales, ce qui n’est pas une mince affaire lorsque les filles qui vous entourent, aussi sympathiques soient-elles, sont aussi vos rivales toutes désignées. Les personnages, quoique peut-être parfois un peu stéréotypés, sont agréables à suivre, à voir évoluer et à aimer ou détester.

 

America est d’ailleurs une bonne héroïne, pas forcément sûre d’elle mais inquiète de ses proches et volontaire, honnête dans ses intentions et pourtant capable de jouer double-jeu. A l’annonce de la Sélection, on comprend rapidement qu’il n’est pas les projets de la jeune fille de se plier aux exigences de sa mère. Et en même temps, tout ne semble pas rose chez les Singer malgré l’apparence heureuse qu’on retire de leur famille. America est une musicienne et chanteuse de talent qui prend soin des siens, notamment de sa petite sœur et de son frère. Et surtout, on sent rapidement que son avenir idéal se trouve auprès d’Aspen, et ce quelques soient les difficultés présentées.

 

Ce premier tome permet de la faire évoluer, de mettre  tous les protagonistes en place et aussi d’asseoir le contexte politique de l’œuvre. Car si l’histoire se concentre sur la Sélection mise en place pour trouver la future épouse du Prince Maxon, elle met aussi l’accent sur les problèmes que rencontre le gouvernement et notamment sur les raids menés par les renégats. Sanglants ou non, ceux-ci laissent leurs traces sur le caractère des personnages et permettent aussi de mettre en place une intrigue intéressante puisque leurs revendications restent floues, laissant bon nombre de questions en suspend.

 

Je reste donc sur mes premières impressions : j’ai adoré ce roman, aussi bien à la première lecture qu’à la deuxième et il reste pour moi un subtil mélange entre Hunger Games (en beaucoup beaucoup beaucoup moins trash) et Le Bachelor (en beaucoup moins stupide !).

 

« Voici l’homme qui va prendre en mains le destin de notre pays ; quelques larmes, et il est pris de court. »
« - Ils vont te tuer si tu fais ça.
- Et je vais mourir si je ne t’embrasse pas. »

 

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