Pause Vacances ~

 

Hello ^.^

 

Et oui je sais… Le blog n’est pas démarré depuis peu et je pars déjà quelques temps en vacances…

Mais que voulez-vous, est-ce qu’on peut vraiment dire non à ça :

 

Bretagne

Côtes d’Armor

 

Je reviendrais donc fin Août pour poster les avis des livres qui m’auront tenus compagnie durant ces vacances ~

Bon mois d’Août à vous !

 

 

Revanche ~ Cat Clarke

Titre : Revanche

V.O. : Undone

Auteur : Cat Clarke

Traducteur : Alexandra Maillard

Editeur : Robert Laffont, collection R

Date de Parution : 17 Octobre 2013

 

 

 

Choisie par Stella sur le Boudoir Ecarlate pour le Challenge binôme.

Il s’agit de ma lecture du mois d’Août ~

Vous pouvez retrouver Stella sur son blog Stella’s books

 

  • Résumé :

Jem est amoureuse de Kai, son meilleur ami. Mais Kai est gay alors, au lieu d’une belle histoire d’amour, ils vivent une amitié fusionnelle et indestructible. Mais lorsqu’une vidéo est envoyée à tous les élèves du lycée montrant Kai avec un garçon, le jeune homme ne peut pas le supporter et se suicide.

Le choix de Jem est fait : elle se suicidera elle aussi pour ne pas avoir à vivre dans un monde sans Kai. Mais avant cela, elle trouvera les coupables. Et elle les brisera.

 

  • Avis :

Revanche me faisait de l’œil depuis un petit moment, autant pour la quatrième de couverture que pour la couverture elle-même, réalisée par Mark Owen, que je trouve splendide. Je me suis tenue assez loin des avis sur ce roman pour ne pas être influencée lorsque je le lirai à mon tour.

Et puisque j’ai eu la chance de me le voir offrir par Nyxx du Boudoir Ecarlate dans un swap, c’est maintenant chose faite.

 

Un roman splendide et horrible à la fois, un concentré d’amour et de haine qui finissent par se mêler. J’ai parfois ressenti tellement de tristesse en lisant ce livre que j’ai préféré prendre le temps de le lire tranquillement, même si les derniers chapitres n’ont pas été possible à lâcher. Le désarroi de Kai puis celui de Jem est palpable et la douleur de cette dernière est physique. Vivre sans Kai lui est proprement impossible, même si les lettres de ce dernier tendent à essayer de lui prouver le contraire. C’est assez contradictoire et en même temps tellement compréhensible de la part de Kai de vouloir lui donner une raison de vivre sa vie alors que lui n’a pas su le faire. Il agit de la même façon qu’elle envers lui : parce qu’il l’aime et connait ses qualités, il la pense plus forte qu’elle ne l’est réellement.

Mais Jem est forte. A sa façon. Elle l’est pour lui. Parce que la mort de Kai est injuste et qu’elle est triste, perdue et en colère. Et quelle meilleure façon de trouver une raison de survivre que de se venger ? C’est le but que Jem se fixe et son objectif devient toute sa vie. Pour Kai certes mais aussi pour elle. Pour avoir l’impression d’avoir accompli quelque chose pour lui. Parce qu’elle n’a rien pu faire lorsqu’il était encore vivant et qu’elle ne sait pas quoi faire d’autre maintenant qu’il est mort.

Car c’est cela le pire : se rendre compte de la douleur de ceux qui restent. On suit Jem mais on voit parfois aussi les parents de Kai. Ce qui devrait faire un électrochoc pour Jem. Elle le voit, elle en a conscience et pourtant, seul Kai compte. Kai et les lettres qu’il lui a laissé à ouvrir mois après mois durant un an. Une année ça semble si long mais ça passe tellement vite.

 

Jem m’a brisé le cœur. Parce qu’elle se brise elle-même au fil des pages. Elle se fait autant de mal qu’elle en fait aux autres.

Ce roman, c’est une histoire d’adolescents parfaitement entiers qui finissent tous par se briser. Un à un. Douloureusement. Aucun d’entre eux n’en ressortira indemne. Pas plus que les gens qui les entourent et qui les aiment. L’effet papillon. Pour un acte malveillant qui en aura brisé un, ils seront tous entraînés et ils en paieront tous le prix.

Et le pire est peut-être de se laisser à imaginer ce qu’il arrivera aux personnages une fois la dernière page tournée…

Une chose est sûre : une fois que vous l’aurez entre les mains, prévoyez-vous un endroit bien au calme, du temps pour pouvoir le lire lentement et en savourer chaque mot. Ainsi qu’un mouchoir. Ensuite… Laissez-vous happer. Tout simplement.

Encore une fois un sans-faute de la part de la part de la Collection R.

 

« Kai était intelligent, drôle et gentil. Il avait dix ans, le jour où j’ai compris que je voulais l’épouser. Ma conception du mariage n’était peut-être pas tout à fait réaliste, à l’époque, puisque je nous voyais vivre dans des maisons mitoyennes. Je n’avais quand même pas été jusqu’à nous imaginer avec des enfants. Ben non ; où auraient-ils habités, d’abord ? »

 

« La conviction que Kai était la seule personne au monde à pouvoir me réconforter ne m’avait pas quittée. J’aurais souhaité qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me serre très fort et me dise que tout irait bien sans lui ; comment osait-il ne pas être là pour moi ? »

 

« Une enveloppe fermée promet toujours tant de choses… C’est comme si elle pouvait tout contenir… Vraiment tout. Bon, tout, à parti du moment où ça tient dans une enveloppe, bien sûr. »

 

« Je crois que ce que j’essaie de te dire, c’est que si tu rencontres des gens qui te rendent heureuse – mais vraiment heureuse – accroche-toi à eux. Parce que ça n’arrive pas si souvent. »

 

Darcy Gentleman, Tome 1 – Pamela Aidan

 

Titre : Une Telle Assemblée, Darcy Gentleman tome 1

Auteur : Pamela Aidan

Traducteur : Nathalie Huel

Editeur : Milady Romance

Date de Parution : 12 Juillet 2013

 

Couverture

 

 

  • Résumé :

Lorsque Darcy arrive dans le Herstfordshire, c’est uniquement pour faire plaisir à son ami Bingley, qui cherche à devenir propriétaire terrien et à louer la maison de Netherfield Park. Darcy n’attend rien de particulier du voisinage et est déjà prêt à s’ennuyer ferme et à subir les conversations insipides de ces gens moins bien nés que lui.

Pourtant, sa rencontre avec Elizabeth Bennett, ses yeux pétillants de malice et sa répartie facile vont lui faire voir la campagne sous un jour nouveau. Un jour bien plus attrayant qu’il ne l’avait jamais escompté…

 

  • Avis :

Hé oui, une nouvelle version d’Orgueil et Préjugés ! « Tant que tu ne les auras pas toutes lues tu continueras » m’a dit l’une de mes amies. Que répondre à ça si ce n’est qu’elle a bien raison ?!

Celui-là, je n’ai pas pu y résister dès lors que j’ai vu le nom de la série. Ce qui ne l’a pas empêché de traîner dans ma PAL durant un moment. Quelle erreur !

Si on retrouve ici l’histoire bien connue de Jane Austen, on y découvre un Darcy différent de celui qu’on a eu l’habitude de voir ici ou là. Plus fier que véritablement orgueilleux, il est vite sensible aux charmes d’Elizabeth et bien conscient d’avoir été un véritable butor lors de leur première rencontre. Aussi essaie-t-il de se racheter auprès elle, souvent sans succès, autant dû à sa maladresse qu’à la jeune femme, toujours aussi butée.

J’ai trouvé très agréable de rencontrer ce nouveau Darcy, droit dans ses bottes mais capable de se déclarer à lui-même qu’Elizabeth lui plait tout en montant des plans pour rentrer dans ses bonnes grâces. On y découvre aussi un homme profondément attaché à sa sœur et concerné par le bien-être de ses gens, laissant parfois son valet faire de lui la cible de bons mots.

La position des serviteurs est aussi bien expliquée et la maisonnée de Darcy fait partie intégrante du roman, tout comme les habitudes de vie de l’époque, la façon de se vêtir, les heures de lever, les repas ou les collations, tout est discrètement amené, faisant parti de la vie des personnages comme de juste.

La personnalité de Darcy est bien plus complexe que dans la plupart des romans où il est bien plus froid et taciturne. Il est ici un homme agréable, conscient de sa place dans la société mais pourtant affable et prêt à faire des efforts s’il pense qu’ils en valent la peine ou qu’il le doit.

Son amitié avec Bingley est bien retranscrite, un peu biaisée par le respect que ce dernier à envers Darcy et amenant celui-ci a plus le considérer parfois comme un protégé. J’ai beaucoup aimé Dy aussi et j’ai hâte de savoir ce que ce compagnon de Darcy apportera à l’histoire.

Ma seule déception aura été que je n’ai pas le deuxième tome sous la main pour pouvoir le commencer immédiatement…

 

 

« Vraiment, Charles, comment se distraire en bonne compagnie dans un endroit pareil ?

_ Comment se distraire ? Reprit son frère. En y prenant plaisir, vous dirais-je ! »

 

« Vous avez toujours été le meilleur de mes amis. Il ferma les yeux, mâchoires serrées. Les blessures que vous cause un ami ne prouvent-elles pas sa fidélité ? Cette question, il l’avait posée au ciel. Mieux valait un instant de souffrance qu’une vie de dégoût et de regret parce qu’un proche n’avait pas osé intervenir ! »

 

Avalon High ~ Meg Cabot

Titre : Avalon High

Auteur : Meg Cabot

Traducteur : Josette Chicheportiche

Editeur : Le Livre de Poche, Jeunesse

Date de Parution : 20 Juillet 2011

 

 

Couverture

 

 

 

  • Résumé :

Ellie porte le prénom de la Dame de Shallot, Elaine, amoureuse du beau Lancelot et mort d’amour pour lui. Avec des parents médiévistes écrivant des livres sur les Légendes Arthuriennes, elle en a parfois plus qu’assez de toutes ces considérations Moyenâgeuses. Aussi est-ce en soupirant qu’elle entre en seconde au Lycée Avalon, portant le nom de cette île mythique où reposerait le roi Arthur.

Mais parfois, les légendes sont bien plus proches de nous qu’il n’y parait. Et en pénétrant dans le cercle de Will et de ses amis, elle va se retrouver confrontée à bien des similitudes amenant des événements étranges.

 

 

  • Avis :

Une de mes amies, connaissant ma passion pour le Royaume Arthurien, m’avait recommandé ce roman jeunesse et je dois dire qu’elle a vraiment très bien fait !

Avalon High est le genre de roman prenant et totalement pas prise de tête, qui se lit avec plaisir et dont l’intrigue est réellement intéressante. Les pages ont défilé et à force de « aller, encore un chapitre, ça va vite », je l’ai terminé en quelques heures.

Ellie est une héroïne très drôle à suivre, sympathique, pleine de bons mots et les personnages qui gravitent autour d’elle, qu’on croit en leur réincarnation Arthurienne ou non, sont tout aussi intéressants.

L’histoire est bien ficelée et les évènements s’enchaînent rapidement, ne laissant pas de trêve dans la lecture, donnant envie d’en savoir plus et de lire « encore un peu ».

On pourrait regretter que les autres personnages comme Lance ou Jennifer ne soient pas plus détaillés mais, après tout, le roman tient ses promesses et ne pas s’attarder permet de garder une fluidité. Lena est le genre de fille qu’on a plaisir à suivre, assez cartésienne dans ses réflexions et trop habituée à vivre avec des passionnés de Légendes pour être encore convaincue par la beauté et la féérie que certains peuvent y voir. Elle est bien loin de ce que moi je pense du Cycle Arthurien mais j’ai tout de même été amusé par ses remarques sur les conditions de vie au Moyen-Âge qui sont d’ailleurs parfaitement vraies.

 

 

 

« Elle, elle serait plutôt du genre pauvres-filles-sans-défense-qui-appelle-au-secours-les-grands-hommes_forts. Vous voyez ce que je veux dire ? Le genre de fille dont tous les garçons tombent amoureux. Moi, je suis plutôt de celles à qui les vieilles dames dans les magasins demandent : « Pouvez-vous m’attraper la boîte de pâtée pour chat qui se trouve tout en haut de l’étagère, s’il vous plait, mademoiselle ? » »

 

« S’il y a eu autant de films, de poèmes et de comédies musicales sur lui – sans parler des lycées qui adoptent le nom d’Avalon, en hommage à l’île mythique où il est enterré -, c’est parce que sa vie illustre à merveille la théorie de l’histoire héroïque, à savoir qu’un individu – et non une armée ou un dieu ou encore un super héros, mais juste un type normal – peut changer irrémédiablement le cours des événements. »

 

« Il y avait autant de chance qu’on se pavane en maillot de bain toutes les trois devant l’équipe entière des pompom girls qu’il y en avait qu’une météorite géante tombe du ciel et ne nous anéantisse tous. Attention, je ne souhaitais pas que cela arrive. Mais bon. »

 

« De quoi parlez-vous ? De Dark Vador ? Voldemort ? »

 

Délirium, Livre 1 ~ Lauren Oliver

 

Titre : Délirium, Livre 1

V.O . : Delirium

Auteur : Lauren Oliver

Traducteur : Alice Delarbre

Edition : Le Livre de Poche Jeunesse

Date de Parution : 13 Mars 2013

 

 

Couverture

 

 

 

~ Lecture commune de Juillet au Boudoir Ecarlate ~

 

  • Résumé :

Amor Deliria Nervosa, le plus fatal de tous les maux connus, le plus vicieux et le plus imprévisible. Mais l’Amérique a trouvé une solution et chaque être humain est soigné lorsqu’il atteint ses dix-huit ans et subit le Protocole. Après celui-ci, l’adulte devient un Invulnérable, non concerné par la douleur que pourraient provoquer les sentiments qu’il aurait pu ressentir. Et surtout, il est protégé contre le Deliria.

Lena a dix-sept ans et compte les mois et les jours avant son Protocole, aspirant à être guéri et à ne plus avoir peur de contracter la maladie. C’est le dernier été avant son passage à l’âge adulte, le dernier été qui va tout changer. Mais pas du tout de la manière dont elle s’y attendait.

 

 

  • Avis :

Ah de la Dystopie ! Ce n’est pas un secret : j’aime ça. Cette fois-ci n’a pas fait exception à la règle.

Delirium nous plonge dans un monde où l’amour est interdit car dangereux et où le Protocole est vécu comme une libération, vous débarrassant de tous les sentiments, ceux-ci étant jugés inutiles et créés pour rendre les êtres malheureux.

Pour Lena, qui n’a jamais vraiment été pleinement heureuse que sans sa toute petite enfance, le Protocole n’arrivera jamais assez tôt. Elle l’attend, elle l’espère et elle compte minutieusement les jours qui l’en séparent. Elle est persuadée qu’elle sera heureuse ensuite, que les mauvais souvenirs se réduiront à n’être que du vent et qu’elle pourra vivre une vie tranquille, sans plus se soucier de contracter la maladie, sans plus avoir peur de devenir comme sa mère qui s’est suicidée par amour.

A côtés d’elle nous avons Hana, la belle Hana, sa meilleure amie. Celle qui ne voit pas le protocole de la même manière, qui pense que les barrières autour d’elles les empêchent d’être libres plus encore qu’elles ne les protègent.

Si les deux filles semblent très différentes, j’ai beaucoup aimé que les différences s’estompent au fil du roman et je suis très curieuse de ce qui arrivera à leur amitié par la suite.

Concernant l’histoire elle-même, elle est de celles qui se lisent lentement, pour bien saisir toutes les implications en jeu et toutes les conséquences de chaque action réalisée par les personnages ou contre eux. Lena est un personnage complexe, apeurée et en même temps porteuse d’un courage impressionnant.

Une grande place est évidemment donné à l’amour, vu par Lena avant et après sa rencontre avec Alex tout autant que vu par les êtres qui l’entourent. Elle apprend qu’il est effectivement douloureux mais qu’il peut être porteur de tellement de bonheur qu’il vaut peut-être finalement la peine d’être « malade ».

Delirium est un beau roman, prenant et complexe dont la fin laisse le lecteur en suspens et est à double tranchant : ou vous vous jetez sur la suite, ou vous faite une pause de peur de ce que vous allez trouver dans la suite justement…

 

 

« Tout n’a pas toujours été aussi parfait. A l’école, on nous apprend que dans le passé, à une époque moins éclairée, les gens ignoraient que l’amour était une maladie mortelle. »

 

« Parfois, j’ai l’impression qu’en se contentant de regarder les choses, en s’asseyant et en laissant le monde exister sous ses yeux… parfois, oui, je le jure, j’ai l’impression que le temps se fige et que le monde suspend sa course. Rien qu’une seconde. Et que si on réussissait à se saisir de cette seconde-là, alors on vivrait éternellement. »

 

« Ils sont tous les deux guéris et, quand je lui demande s’ils ne sont pas plus heureux à présent, il répond :

_ La douleur leur manque.

Face à mon incrédulité, il ajoute :

_ C’est à ce moment-là qu’on perd vraiment ses proches, tu sais. Quand la douleur cesse. »

 

« L’un des aspects les plus étranges de la vie est qu’elle continue à tracer sa route, sans se soucier de ce qui peut vous arriver, sans se soucier que votre monde à vous – votre petite sphère taillée dans la grande – subisse des transformations, des déformations, voire qu’il soit en train d’exploser. »

 

Vous pouvez retrouver l’avis de Walkyrie ici, sur « Songes d’une Walkyrie »