Délirium, Livre 1 ~ Lauren Oliver

 

Titre : Délirium, Livre 1

V.O . : Delirium

Auteur : Lauren Oliver

Traducteur : Alice Delarbre

Edition : Le Livre de Poche Jeunesse

Date de Parution : 13 Mars 2013

 

 

Couverture

 

 

 

~ Lecture commune de Juillet au Boudoir Ecarlate ~

 

  • Résumé :

Amor Deliria Nervosa, le plus fatal de tous les maux connus, le plus vicieux et le plus imprévisible. Mais l’Amérique a trouvé une solution et chaque être humain est soigné lorsqu’il atteint ses dix-huit ans et subit le Protocole. Après celui-ci, l’adulte devient un Invulnérable, non concerné par la douleur que pourraient provoquer les sentiments qu’il aurait pu ressentir. Et surtout, il est protégé contre le Deliria.

Lena a dix-sept ans et compte les mois et les jours avant son Protocole, aspirant à être guéri et à ne plus avoir peur de contracter la maladie. C’est le dernier été avant son passage à l’âge adulte, le dernier été qui va tout changer. Mais pas du tout de la manière dont elle s’y attendait.

 

 

  • Avis :

Ah de la Dystopie ! Ce n’est pas un secret : j’aime ça. Cette fois-ci n’a pas fait exception à la règle.

Delirium nous plonge dans un monde où l’amour est interdit car dangereux et où le Protocole est vécu comme une libération, vous débarrassant de tous les sentiments, ceux-ci étant jugés inutiles et créés pour rendre les êtres malheureux.

Pour Lena, qui n’a jamais vraiment été pleinement heureuse que sans sa toute petite enfance, le Protocole n’arrivera jamais assez tôt. Elle l’attend, elle l’espère et elle compte minutieusement les jours qui l’en séparent. Elle est persuadée qu’elle sera heureuse ensuite, que les mauvais souvenirs se réduiront à n’être que du vent et qu’elle pourra vivre une vie tranquille, sans plus se soucier de contracter la maladie, sans plus avoir peur de devenir comme sa mère qui s’est suicidée par amour.

A côtés d’elle nous avons Hana, la belle Hana, sa meilleure amie. Celle qui ne voit pas le protocole de la même manière, qui pense que les barrières autour d’elles les empêchent d’être libres plus encore qu’elles ne les protègent.

Si les deux filles semblent très différentes, j’ai beaucoup aimé que les différences s’estompent au fil du roman et je suis très curieuse de ce qui arrivera à leur amitié par la suite.

Concernant l’histoire elle-même, elle est de celles qui se lisent lentement, pour bien saisir toutes les implications en jeu et toutes les conséquences de chaque action réalisée par les personnages ou contre eux. Lena est un personnage complexe, apeurée et en même temps porteuse d’un courage impressionnant.

Une grande place est évidemment donné à l’amour, vu par Lena avant et après sa rencontre avec Alex tout autant que vu par les êtres qui l’entourent. Elle apprend qu’il est effectivement douloureux mais qu’il peut être porteur de tellement de bonheur qu’il vaut peut-être finalement la peine d’être « malade ».

Delirium est un beau roman, prenant et complexe dont la fin laisse le lecteur en suspens et est à double tranchant : ou vous vous jetez sur la suite, ou vous faite une pause de peur de ce que vous allez trouver dans la suite justement…

 

 

« Tout n’a pas toujours été aussi parfait. A l’école, on nous apprend que dans le passé, à une époque moins éclairée, les gens ignoraient que l’amour était une maladie mortelle. »

 

« Parfois, j’ai l’impression qu’en se contentant de regarder les choses, en s’asseyant et en laissant le monde exister sous ses yeux… parfois, oui, je le jure, j’ai l’impression que le temps se fige et que le monde suspend sa course. Rien qu’une seconde. Et que si on réussissait à se saisir de cette seconde-là, alors on vivrait éternellement. »

 

« Ils sont tous les deux guéris et, quand je lui demande s’ils ne sont pas plus heureux à présent, il répond :

_ La douleur leur manque.

Face à mon incrédulité, il ajoute :

_ C’est à ce moment-là qu’on perd vraiment ses proches, tu sais. Quand la douleur cesse. »

 

« L’un des aspects les plus étranges de la vie est qu’elle continue à tracer sa route, sans se soucier de ce qui peut vous arriver, sans se soucier que votre monde à vous – votre petite sphère taillée dans la grande – subisse des transformations, des déformations, voire qu’il soit en train d’exploser. »

 

Vous pouvez retrouver l’avis de Walkyrie ici, sur « Songes d’une Walkyrie »

 

 

 

 

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