Titre : La Fille qui lisait des Romans d’Amour
V.O. : Ripping the Bodice
Auteur : Inara Lavey
Traducteur : Lise Capitan
Editeur : Milady, collection Central Park
Date de Parution : 24 Mai 2013
- Résumé :
Cassandra est une jeune femme haute en couleur, gentille mais qui n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds. Avenante, elle est pourtant prompte à s’enflammer et à se mettre en colère, ce qui fait d’elle l’héroïne parfaite des romans à l’eau de rose qu’elle lit. Oui mais voilà, si dans son monde de fantasmes tout est bien rodé, dans la réalité, elle peine un peu à trouver l’homme de ses rêves. Et lorsque sa meilleure amie Val la place devant l’homme parfait, elle ne s’attend pas à se trouver attirée par le meilleur ami de celui-ci. Alors entre rêve et réalité…
- Avis :
Merlin cette lecture…
J’ai levé les yeux au ciel, j’ai ricané, j’ai souri, j’ai pouffé… En résumé j’ai été totalement entraînée par le côté carrément siphonnée de Cassandra qui arrive à s’imaginer les trucs les plus improbables et totalement chaud en trente secondes et ce n’importe où et en compagnie de n’importe qui (dans la réalité hein parce que ses fantasmes sont eux vachement codifiés).
Et je sais bien que c’est le propre des fantasmes mais, tout en me moquant joyeusement des rêveries de Cassandra, je me suis tout de même dit « mais amenez-moi cet homme ! » Parce que bon, s’il existe, il a l’air de valoir le coup !
Bref ! J’ai souvent adoré le soudain retour de Cassandra dans le monde réel, sans transition aucune et avec des phrases qui se suivent pourtant très ironiquement, ce qui rend la situation bien plus drôle.
Un petit extrait : Cassandra est en pleine rêverie et c’est l’homme de son fantasme qui parle alors que la seconde phrase est celle de sa meilleure amie qui vient aux nouvelles.
« Je t’ai attendue plus longtemps que n’importe quelle autre femme. Je veux prendre mon temps.
- Cassie, je peux entrer ? »
Oui bon, moi, j’ai ricané.
Au de-là de ça, les personnages sont sympathiques et, si l’histoire reste sans réelle surprise, j’ai beaucoup aimé le côté très amusant des situations dans lesquelles se met Cassandra. Deux cent pages, ça passe très vite et donc ça permet de ne pas se sentir trop agacée par certains des gens qui l’entourent (même si Trish et Gérald….) et à ne pas trop avoir envie de secouer Cassandra (un peu quand même). Parce que bon, parfois, on a tout de même envie de lui crier de revenir sur terre. Rêver c’est bien, vivre dans ses rêves, beaucoup moins.
Il n’empêche que j’ai passé un moment très agréable avec ce livre, qui m’a fait beaucoup rire et qui, au final, n’est pas une vindicte contre les romans d’amour mais un appel à lire ce que l’on aime sans pourtant perdre de vu qu’on ne peut pas vivre dans un livre et que la réalité est différente de ce qu’on trouve entre les pages.
Un bon roman pour passer une bonne après-midi. A lire avec du chocolat à portée de mains !
« S’il restait là, eh bien, en l’état, il était dur – sans mauvais jeu de mots – de croire qu’elle n’avait pas pris conscience de l’effet qu’elle lui faisait. »
« Instincts primaires : un. Bon sens : zéro. »