Titre : Le Prince
V.O. : The Prince
Auteur : Kiera Cass
Traducteur : Madeleine Nasalik
Editeur : Robert Laffont, collection R
Date de Parution : 2013, Version numérique
- Résumé :
Maxon Shreave vient de fêter son anniversaire et il est le Prince d’Illéa, nation ayant survécu à la quatrième guerre mondiale et à la faillite des Etats-Unis. Les traditions sont formelles : le Prince se doit d’épouser une fille du peuple et pour ce faire, est lancée une sélection à travers tout le pays.
Après un tirage au sort, ce sont donc trente-cinq prétendantes au trône qui se bousculent dans les couloirs… pour le grand effarement du Prince.
- Avis :
En relisant les deux premiers tomes, je n’ai pas pu résister à l’envie d’y intercaler la nouvelle concernant Maxon. Bien m’en a pris car je l’ai dévoré tout comme j’avais déjà sauté dessus à sa sortie.
Cette nouvelle, courte de par sa définition, nous permet d’entrer en contact avec le Maxon d’avant la sélection puisque nous vivons les évènements à travers lui, jusqu’à revivre les deux premières rencontres entre America et lui, focalisées de son point de vue à lui cette fois. On découvre un jeune homme drôle mais stressé qui veut répondre aux attentes de son père et rendre ses parents fiers de lui. En même temps qu’un garçon timide qui rêve d’amour et de soutien, et pour qui la sélection tient vraiment à cœur. Ce n’est pas uniquement pour lui une manière d’avoir une jolie femme à son bras et une potiche qui rende bien mais c’est son seul essai pour réussir à trouver sa future femme. Celle qui va savoir l’aimer, le soutenir et le comprendre. Et à qui il pourra rendre toute son affection en retour. Quelqu’un qu’il va aimer et sur qui il pourra compter.
Dans l’ombre de son père, Maxon n’en a pas moins été formé pour être un dirigeant, le futur roi. Mais sa sensibilité lui confère un côté adorable et charmant. Ainsi qu’une propension à amuser la galerie pour évacuer son stress.
Cette nouvelle nous permet de faire plus ample connaissance avec le personnage principal masculin de la Sélection et, pour ma part, je ne l’en ai aimé que davantage. Cette petite histoire se lit comme on déguste un fondant au chocolat : facilement et avec délectation.
« L’ironie, c’est parfois la meilleure arme. »
« Je ne me savais pas capable de briser un cœur. Et ce talent, je m’en passerais bien. »
« Et j’ajouterai un conseil qui peut sembler éculé, mais qui m’apparaît toujours d’actualité : soyez vous-mêmes, mesdemoiselles. »