Zombie Island ~ David Wellington

Titre : Zombie Island

Série : Zombie Story

V.O. : Monster Island : A Zombie Novel

Auteur : David Wellington

Traducteur : François Truchaud

Editeur : Milady

Date de Parution : 31 Mai 2013

 

 

Couverture

 

 

  • Résumé :

Dekalb part de Somalie, direction l’Amérique. Le but : trouver des médicaments. Ce qui semble si simple à première vue comporte plusieurs risques. Le plus important ? Les morts. Ils sont des milliers, des millions… Et tous, ils n’attendent qu’une seule chose : trouver des survivants et les dévorer.

Gary vit à New York. Les morts sont partout alors, pour survivre, il est devenu l’un d’entre eux. Mais lui, il a trouvé le moyen de garder son intelligence et d’être plus qu’un mort-vivant poussé par la faim.

Mais est-il vraiment encore possible de garder son humanité lorsque tout s’écroule autour de vous ?

 

 

  • Avis :

Habituellement, les histoires horribles ou gores ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Même si j’adore la fantasy et que j’apprécie une grande bataille et des scènes épiques à couper le souffle, je ne suis pas très portée sur les morts-vivants ou l’horreur. Les seuls zombies que j’ai rencontré au cours de mes lectures se trouvent être ceux de New Victoria de Lia Habel chez Castelmore (et oui, je suis tombée amoureuse de Bram, je l’avoue) et celui de J’ai embrassé un zombie et j’ai adoré d’Adam Selzer chez Albin Michel. Ce qui reste, somme toute, des lectures assez éloignées de celle-ci.

Cette première plongée dans l’univers des zombies (des véritables zombies en tout cas), est donc une très bonne surprise. Si j’ai parfois poussé des grognements et des « mais c’est dégueulasse… » (oui bon, on ne va plus me changer maintenant hein), j’ai malgré tout beaucoup aimé cette lecture.

Nous suivons donc Dekald qui, pour sauver sa petite fille de sept ans, a accepté cette mission suicide de recherche de médicaments. Il est accompagné d’un régiment de filles soldats, des adolescentes pour la plupart, des gamines pour le reste d’entre elles. Dekalb n’a rien d’un héros, il ne veut pas se sacrifier pour ce que d’autres appelleraient ‘une grande cause’ et il n’est pas là par véritable choix. Il le dit lui-même, il veut survivre et rentrer, peu importe comment. Sa progression est très intéressante à suivre et le personnage grandit véritablement au fil des pages. S’il considère qu’il a tout du lâche, il est pourtant très juste dans ce qu’il fait et décide et, même s’il agit parfois avec lâcheté, il est pourtant porteur d’un courage étonnant et qui force le respect.

A ses côtés, il y a Ayaan, élevée pour être soldat et qui n’a rien connu d’autre que cette vie d’obéissance aux ordres. Il est rare qu’elle se conduise comme l’adolescente qu’elle est pourtant et ses moments sont encore plus prenant quand on prend conscience de son âge au regard de ses réflexes impitoyables.

Du côté des mots, il y a Gary. Mais est-il mort ou vivant puisqu’il peut réfléchir, s’exprimer et faire preuve d’humanité ? Lui aussi évolue. Il est le pendant de Dekalb sans que l’on arrive à savoir s’ils sont rivaux ou jumeaux inversés. Peut-être un peu des deux ?

Une lecture qui vous prend aux tripes, qui rappelle les fondamentaux de l’humanité tout en montrant du doigt les faiblesses inhérentes à l’espèce humaine. Qui vous emmène dans l’horreur en prenant parfois des chemins de traverses mais toujours sombres, avec malgré tout cette petite lueur d’espoir tout au bout.

Et cette fin… qui reprend le ton du roman. Impitoyable.

 

 

« Ce fut à ce moment-là que je compris ce que cela signifiait, être l’un des vivants. Cela signifiait faire tout ce qu’on pouvait pour ne pas être l’un des morts. »

 

« Les filles étaient prêtes à mourir ici, si Iliyah en donnait l’ordre : elles étaient certaines que mourir pour une cause juste est préférable à mourir sans honneur. Personnellement, je préférais vivre même si cela signifiait avoir le «  LÂCHE » tatoué sur mon front. »

 

« Les morts n’attaquent pas quelque chose qui a une odeur de plastique et ressemble à un Teletubby.

_ Tu le penses, ou tu le sais ? Demanda-t-elle en tenant à bout de bras la volumineuse combinaison jaune.

_ Je compte là-dessus, dis-je.

C’était le mieux que je pouvais offrir. »

 

 

 

Et d’Avalon à Camelot – Anthologie

Titre : Et d’Avalon à Camelot

Auteur : Anthologie rassemblée par Lucie Chenu

Editeur : Terre de Brume

Date de Parution : Mai 2012

 

 

Couverture

 

 

Terminé le 26/08/2014

 

  • Résumé :

La Légende du Roi Arthur, qu’il s’agisse de ses hauts faits à Camelot ou de son repos à Avalon, a toujours inspiré bons nombres d’auteurs.

A travers le temps et l’espace, dix auteurs prennent ici à cœur de le réveiller, lui ou ses chevaliers ainsi que les fées et l’enchanteur qui auront contribué à sa Légende.

 

 

  • Avis :

La préface de Lucie Chenu nous plonge directement dans l’ambiance et, personnellement, elle m’a mise l’eau à la bouche.

Outre le thème d’une Légende Arthurienne remodelée par plusieurs auteurs, c’est notamment la présence de Gudule dans ce recueil qui m’a convaincue de l’acheter.

On retrouve ici Arthur, Guenière, Merlin, Gauvain, Viviane, Keu, Morgane ou Perceval, plongés dans un passé légendaire ou historique, perdus dans le présent ou projetés dans le futur. Certains récits m’ont évidemment plus plu que d’autres, notamment « Décharmé, peut-être » de Léonor Lara qui aura réussi à me réconcilier avec Perceval dont la naïveté stupide m’a toujours agacé. Le Keu d’Anne Takhouri dans «  Ce que chuchotait l’eau » m’aura serré le cœur et les deux versions de Gauvain, qu’il soit décrit par Estelle Valls de Gomis dans « L’Histoire du Haut-Portain » ou Nicolas Chuzeau dans « Une légende est née » m’aura conforté dans ma tendresse pour ce personnage vaillant et loyal.

Toutes les nouvelles présentes dans le recueil possèdent leur propre charme même si certaines étaient certainement un peu trop futuristes à mon goût.

Une bonne lecture qui m’aura accompagné durant mes voyages en train.

 

 

« La porte des légendes ne s’entrouvre que pour les fous ou les enfants, répond-elle avec douceur. »

Excalibur Circus, Gudule.

 

« A l’inverse, le fourmillement incessant de Londres soulignait à chaque instant combien tout allait plus vite, était industrialisé et, paradoxalement, devenait plus sauvage et plus cruel. »

L’Histoire du Haut-Portail, Estelle Valls de Gomis.

 

« Les fautes sont multiples, et seules les futures générations pourront les quantifier, si nos noms réussissent à passer l’épreuve du temps. »

Une Légende est née, Nicolas Cluzeau.

 

Dante, les Gardiens de l’Eternité, T1 ~ Alexandra Ivy

 

Titre : Dante, Les gardiens de l’éternité T1

V.O. : Guardians of Eternity, Book 1, When darkness comes

Auteur : Alexandra Ivy

Traducteur : Elisabeth Luc

Editeur : Milady

Date de Parution : 20 Janvier 2012

 

 

Couverture

 

 

Abandonné le 29/08/2014

 

  • Résumé :

Abby travaille pour Selena. Un métier peu gratifiant mais qui lui permet de pouvoir vivre. Dans la maison, elle tente d’éviter Dante, l’homme séduisant qui y rôde pour elle ne sait quelle raison. Mais lorsque la chambre de Selena explose et que la jeune femme en meurt, Abby comprend qu’elle vient de sauter à pieds joints dans les ennuis.

En compagnie de Dante, il lui faut maintenant éviter démons, vampires et autres réjouissances. Si elle veut survivre.

 

 

  • Avis :

Le résumé m’intriguait et j’étais vraiment très curieuse de voir ce que l’histoire allait donner. Les personnages présents sont tous réellement très intéressants, qu’il s’agisse des personnages principaux ou de leurs opposants. L’héroïne se retrouve embringuée dans une histoire totalement hallucinante dont elle n’a pas voulu et j’ai beaucoup aimé ses prises de conscience ainsi que ses crises de panique qui prouvent qu’elle a des réactions humaines et logiques. Néanmoins, elle est assez forte pour se relever et continuer.

L’intrigue en elle-même est bien tournée et bien menée. Le côté magique de l’histoire est amené directement et j’étais impatiente d’en savoir plus sur les sorcières ainsi que sur le côté magie noir des opposants.

Ce qui n’a pourtant pas suffit à me donner envie de continuer le roman jusqu’au bout. Je m’y remettrais peut-être plus tard mais, pour le moment, j’ai surtout été agacée par la propension de nos deux héros à se sauter dessus à tout bout de champ… Certes, il est d’une beauté vampirique, certes ils s’aiment… Mais en avoir envie en plus milieu d’une forêt après avoir vu une scène de carnage écœurante et poursuivit par des zombies ? Non… Quand même !

Je vais donc laisser ce roman de côté quelques temps et voir si l’intrigue me donne envie de le reprendre par la suite.

 

 

« Si l’ignorance était parfois préférable à la vérité, elle pouvait aussi être terriblement dangereuse. »

 

« Toutes les femmes savaient que les hommes capables de voler leur cœur en un regard ne pouvaient être que gay, psychopathe ou marié. »

 

« _ Je crois en toi, même si tu ne crois pas en toi-même.

_ Ce n’est pas très rassurant pour tes capacités intellectuelles. »

 

Les anges mordent aussi, Félicity Atcock, T1 ~ Sophie Jomain

Titre : Les Anges Mordent Aussi, Félicity Atcock, tome 1

Auteur : Sophie Jomain

Editeur : J’ai Lu, collection Darklight

Date de Parution : 15 Janvier 2014

 

 

 

 

Terminé le 18/08/2014

 

  • Résumé :

Félicity a une vie assez banale : un boulot, une maison où elle vit seule et quelques virées de temps en temps. Son seul problème, c’est qu’elle est incapable de dire non quand on lui demande un service. Aussi, lorsque Daphnée, l’une de ses collègue de travail, lui demande de l’accompagner à Londres pour un rencart, elle soupire mais acquiesce.

Mais cette fois… Elle aurait mieux fait de dire non. Car elle va tomber dans un engrenage totalement surnaturel. Ils sont beaux à couper le souffle certes mais surtout… Ils ne sont pas humains.

 

 

  • Avis :

En lisant la quatrième de couverture, j’ai trouvé l’idée intéressante. Si les vampires ou les loups-garous tendent à devenir assez commun, les anges possèdent encore l’exotisme des êtres surnaturels assez peu traités.

Le début a été à la hauteur de mes espérances. Le ton est vite donné, drôle et prenant et les réparties de Félicity sont amusantes. Si certaines révélations sont assez faciles à deviner avant qu’elles ne surviennent, certaines m’ont surprise et j’ai beaucoup aimé les personnages. Ils ont chacun une personnalité recherchée, qui donne envie d’en savoir plus sur eux.

Le côté répétitif des situations ne m’a pas dérangé plus que cela. Par contre, j’ai parfois été agacée par la propension de Félicity à saliver sur les beaux garçons quel que soit l’endroit, la situation ou la personne avec qui elle se trouve. Tout comme par le machisme dont font preuve la plupart des personnages masculins et qui, si elle soutient trouver ça agaçant, ne manque pas de finir par lui faire de l’effet.

Une lecture que j’ai appréciée et dont je lirais certainement la suite même si je n’ai pas été emballé au point de me précipiter directement sur le second tome.

 

 

« Pour autant, n’allez pas imaginer que je suis une fille facile ou sans cœur et que je ne cherche pas le prince charmant, loin de là… Je le cherche, mais je ne le trouve pas. Je le soupçonne de me détester sans même me connaître. Pauvre type ! »

 

« _ Je te veux, a annoncé le vampire d’une voix sépulcrale.

Les secondes sont passées, se sont cristallisées, se sont étirées encore… puis j’ai éclaté de rire.

_ Et moi je veux être millionnaire ! »

 

Amis et rien de plus ~ Kristan Higgins

 

Titre : Amis et rien de plus

V.O. : Just one of the guys

Auteur : Kristan Higgins

Traducteur : Karine Xaragai

Editeur : Harlequin, collection Mosaïc

Date de Parution : 1er Novembre 2013

 

 

Couverture

 

 

Terminé le 14/08/2014

 

  • Résumé :

Chastity a trente ans quand elle revient dans sa ville natale. Elle a un boulot qui lui plait, une famille soudée et un chien affectueux. Mais ce qu’elle veut maintenant, ce n’est plus vraiment jouer la tatie gâteau avec ses neveux et nièces, c’est plutôt fonder une famille à elle. Et,pour cela, il lui faut oublier son amour d’enfance, le beau Trevor qu’elle a toujours sous les yeux puisqu’il fait un peu « parti de la famille ».

Aussi, lorsqu’elle rencontre Ryan Darling, chirurgien traumatologue, elle se dit qu’elle tient peut-être sa chance. Mais est-elle vraiment prête à la saisir et à laisser son cœur derrière elle ?

 

 

  • Avis :

Chastity revient dans sa ville natale suite à une proposition de travail. Elle a trente ans, elle est adulte et elle compte bien s’installer définitivement. Elle est certes toujours la « petite O’Neill » mais elle s’y est faite. Avec un père capitaine de la Brigade des pompiers et quatre frères tous dans les métiers de secours, elle est une fille parmi les hommes depuis toujours. Et elle fait partie de la bande.

Mais en faire partie, c’est aussi devoir taire son amour pour Trevor. Il fait partit de la bande lui aussi et il est même considéré comme un fils par ses parents. Il est là à chaque réunion de famille et elle l’a sous les yeux à longueur de temps. Ce qui ne l’aide pas à oublier à quel point il est gentil, séduisant… Et combien elle est amoureuse de lui. Depuis toujours ou presque.

Ce roman, c’est l’histoire d’un premier amour qui a été abandonné pour de bonnes raisons et qui devrait être passé depuis le temps. Sauf que non… Chastity est toujours aussi accroc à Trevor et son retour aux sources ne l’aide pas à voir plus clair dans ses sentiments. Enfin si, elle y voit très clair : elle l’aime. Mais Trevor non. Aussi décide-t-elle d’essayer de trouver quelqu’un d’autre. Mais quand on est entourée d’hommes et que l’on n’est pas forcément féminine, la chose est délicate. Plus délicate psychologiquement d’ailleurs, parce que Chastity entend qu’elle n’est pas assez séduisante pour attirer les hommes.

Une chose que j’ai beaucoup aimé, c’est que malgré ça, Chastity ne cherche jamais à changer qui elle est. Elle reste pleinement fidèle à elle-même, tout le temps et si elle décide de faire des choses qui ne sont pas habituelles pour elle, c’est dans son propre intérêt, pour évoluer et vaincre ses peurs. C’est une héroïne adorable, qu’on veut voir heureuse à la fin.

En delà de cela, le roman présente aussi toute une réflexion sur les métiers destinés à porter secours. Qu’il s’agisse de secouristes, d’infirmières, de pompiers, de chirurgiens… L’histoire les mets en avant et insiste sur le fait qu’ils contribuent chacun à sauver des vies, qu’ils soient en bas de l’échelle ou non. L’autre côté de la médaille est aussi pointé du doigt et l’auteure insiste sur le côté prenant de ces métiers, qui demandent un dévouement et prennent beaucoup de temps car il faut donner de soi.

Un roman qui se dévore tant il est agréable à lire.

Encore une fois, une jolie histoire signée Kristan Higgins.

 

 

« Non mais, il s’est vu ? Ce gringalet tout pâlot avec qui j’ai bien voulu sortir ! Parce que c’est lui qui est venu me chercher ! Je ne me suis pas jetée à sa tête. Je ne l’ai pas kidnappé ! Il n’y a eu ni sac sur la tête, ni menottes, ni longs trajets dans le coffre de ma voiture. En aucun cas, je n’ai eu besoin de creuser une fosse dans mon sous-sol pour l’y garder enchaîné. Alors comment se fait-il que, tout à coup, je ne sois plus assez séduisante pour lui ? »

 

« Tel l’Anneau de Tolkien, elle possède un indéniable pouvoir hypnotique. ‘Une dent pour les gouverner tous, une dent pour les trouver, une dent pour les amener tous et dans les ténèbre les mordre’. »

 

« Merci Chastity. Alan est sympa mais…

_ Je sais. Ce n’est pas Aragorn.

_ Pas même Gimli, réplique-t-elle. »

 

 

Rentrée Littéraire ~

 

Hello ~

 

De retour avec de nouvelles chroniques que je vais tenter de rapidement partager avec vous.

En attendant… Une petite photo du soleil estival ? Qui a apparemment jouer à cache-cache un peu partout.

 

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… D’accord, il y avait du vent (a)

J’espère que vous avez passé de bonnes vacances si vous en avez eu et je vous souhaite une bonne reprise.

 

 

Pause Vacances ~

 

Hello ^.^

 

Et oui je sais… Le blog n’est pas démarré depuis peu et je pars déjà quelques temps en vacances…

Mais que voulez-vous, est-ce qu’on peut vraiment dire non à ça :

 

Bretagne

Côtes d’Armor

 

Je reviendrais donc fin Août pour poster les avis des livres qui m’auront tenus compagnie durant ces vacances ~

Bon mois d’Août à vous !

 

 

Revanche ~ Cat Clarke

Titre : Revanche

V.O. : Undone

Auteur : Cat Clarke

Traducteur : Alexandra Maillard

Editeur : Robert Laffont, collection R

Date de Parution : 17 Octobre 2013

 

 

 

Choisie par Stella sur le Boudoir Ecarlate pour le Challenge binôme.

Il s’agit de ma lecture du mois d’Août ~

Vous pouvez retrouver Stella sur son blog Stella’s books

 

  • Résumé :

Jem est amoureuse de Kai, son meilleur ami. Mais Kai est gay alors, au lieu d’une belle histoire d’amour, ils vivent une amitié fusionnelle et indestructible. Mais lorsqu’une vidéo est envoyée à tous les élèves du lycée montrant Kai avec un garçon, le jeune homme ne peut pas le supporter et se suicide.

Le choix de Jem est fait : elle se suicidera elle aussi pour ne pas avoir à vivre dans un monde sans Kai. Mais avant cela, elle trouvera les coupables. Et elle les brisera.

 

  • Avis :

Revanche me faisait de l’œil depuis un petit moment, autant pour la quatrième de couverture que pour la couverture elle-même, réalisée par Mark Owen, que je trouve splendide. Je me suis tenue assez loin des avis sur ce roman pour ne pas être influencée lorsque je le lirai à mon tour.

Et puisque j’ai eu la chance de me le voir offrir par Nyxx du Boudoir Ecarlate dans un swap, c’est maintenant chose faite.

 

Un roman splendide et horrible à la fois, un concentré d’amour et de haine qui finissent par se mêler. J’ai parfois ressenti tellement de tristesse en lisant ce livre que j’ai préféré prendre le temps de le lire tranquillement, même si les derniers chapitres n’ont pas été possible à lâcher. Le désarroi de Kai puis celui de Jem est palpable et la douleur de cette dernière est physique. Vivre sans Kai lui est proprement impossible, même si les lettres de ce dernier tendent à essayer de lui prouver le contraire. C’est assez contradictoire et en même temps tellement compréhensible de la part de Kai de vouloir lui donner une raison de vivre sa vie alors que lui n’a pas su le faire. Il agit de la même façon qu’elle envers lui : parce qu’il l’aime et connait ses qualités, il la pense plus forte qu’elle ne l’est réellement.

Mais Jem est forte. A sa façon. Elle l’est pour lui. Parce que la mort de Kai est injuste et qu’elle est triste, perdue et en colère. Et quelle meilleure façon de trouver une raison de survivre que de se venger ? C’est le but que Jem se fixe et son objectif devient toute sa vie. Pour Kai certes mais aussi pour elle. Pour avoir l’impression d’avoir accompli quelque chose pour lui. Parce qu’elle n’a rien pu faire lorsqu’il était encore vivant et qu’elle ne sait pas quoi faire d’autre maintenant qu’il est mort.

Car c’est cela le pire : se rendre compte de la douleur de ceux qui restent. On suit Jem mais on voit parfois aussi les parents de Kai. Ce qui devrait faire un électrochoc pour Jem. Elle le voit, elle en a conscience et pourtant, seul Kai compte. Kai et les lettres qu’il lui a laissé à ouvrir mois après mois durant un an. Une année ça semble si long mais ça passe tellement vite.

 

Jem m’a brisé le cœur. Parce qu’elle se brise elle-même au fil des pages. Elle se fait autant de mal qu’elle en fait aux autres.

Ce roman, c’est une histoire d’adolescents parfaitement entiers qui finissent tous par se briser. Un à un. Douloureusement. Aucun d’entre eux n’en ressortira indemne. Pas plus que les gens qui les entourent et qui les aiment. L’effet papillon. Pour un acte malveillant qui en aura brisé un, ils seront tous entraînés et ils en paieront tous le prix.

Et le pire est peut-être de se laisser à imaginer ce qu’il arrivera aux personnages une fois la dernière page tournée…

Une chose est sûre : une fois que vous l’aurez entre les mains, prévoyez-vous un endroit bien au calme, du temps pour pouvoir le lire lentement et en savourer chaque mot. Ainsi qu’un mouchoir. Ensuite… Laissez-vous happer. Tout simplement.

Encore une fois un sans-faute de la part de la part de la Collection R.

 

« Kai était intelligent, drôle et gentil. Il avait dix ans, le jour où j’ai compris que je voulais l’épouser. Ma conception du mariage n’était peut-être pas tout à fait réaliste, à l’époque, puisque je nous voyais vivre dans des maisons mitoyennes. Je n’avais quand même pas été jusqu’à nous imaginer avec des enfants. Ben non ; où auraient-ils habités, d’abord ? »

 

« La conviction que Kai était la seule personne au monde à pouvoir me réconforter ne m’avait pas quittée. J’aurais souhaité qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me serre très fort et me dise que tout irait bien sans lui ; comment osait-il ne pas être là pour moi ? »

 

« Une enveloppe fermée promet toujours tant de choses… C’est comme si elle pouvait tout contenir… Vraiment tout. Bon, tout, à parti du moment où ça tient dans une enveloppe, bien sûr. »

 

« Je crois que ce que j’essaie de te dire, c’est que si tu rencontres des gens qui te rendent heureuse – mais vraiment heureuse – accroche-toi à eux. Parce que ça n’arrive pas si souvent. »

 

Darcy Gentleman, Tome 1 – Pamela Aidan

 

Titre : Une Telle Assemblée, Darcy Gentleman tome 1

Auteur : Pamela Aidan

Traducteur : Nathalie Huel

Editeur : Milady Romance

Date de Parution : 12 Juillet 2013

 

Couverture

 

 

  • Résumé :

Lorsque Darcy arrive dans le Herstfordshire, c’est uniquement pour faire plaisir à son ami Bingley, qui cherche à devenir propriétaire terrien et à louer la maison de Netherfield Park. Darcy n’attend rien de particulier du voisinage et est déjà prêt à s’ennuyer ferme et à subir les conversations insipides de ces gens moins bien nés que lui.

Pourtant, sa rencontre avec Elizabeth Bennett, ses yeux pétillants de malice et sa répartie facile vont lui faire voir la campagne sous un jour nouveau. Un jour bien plus attrayant qu’il ne l’avait jamais escompté…

 

  • Avis :

Hé oui, une nouvelle version d’Orgueil et Préjugés ! « Tant que tu ne les auras pas toutes lues tu continueras » m’a dit l’une de mes amies. Que répondre à ça si ce n’est qu’elle a bien raison ?!

Celui-là, je n’ai pas pu y résister dès lors que j’ai vu le nom de la série. Ce qui ne l’a pas empêché de traîner dans ma PAL durant un moment. Quelle erreur !

Si on retrouve ici l’histoire bien connue de Jane Austen, on y découvre un Darcy différent de celui qu’on a eu l’habitude de voir ici ou là. Plus fier que véritablement orgueilleux, il est vite sensible aux charmes d’Elizabeth et bien conscient d’avoir été un véritable butor lors de leur première rencontre. Aussi essaie-t-il de se racheter auprès elle, souvent sans succès, autant dû à sa maladresse qu’à la jeune femme, toujours aussi butée.

J’ai trouvé très agréable de rencontrer ce nouveau Darcy, droit dans ses bottes mais capable de se déclarer à lui-même qu’Elizabeth lui plait tout en montant des plans pour rentrer dans ses bonnes grâces. On y découvre aussi un homme profondément attaché à sa sœur et concerné par le bien-être de ses gens, laissant parfois son valet faire de lui la cible de bons mots.

La position des serviteurs est aussi bien expliquée et la maisonnée de Darcy fait partie intégrante du roman, tout comme les habitudes de vie de l’époque, la façon de se vêtir, les heures de lever, les repas ou les collations, tout est discrètement amené, faisant parti de la vie des personnages comme de juste.

La personnalité de Darcy est bien plus complexe que dans la plupart des romans où il est bien plus froid et taciturne. Il est ici un homme agréable, conscient de sa place dans la société mais pourtant affable et prêt à faire des efforts s’il pense qu’ils en valent la peine ou qu’il le doit.

Son amitié avec Bingley est bien retranscrite, un peu biaisée par le respect que ce dernier à envers Darcy et amenant celui-ci a plus le considérer parfois comme un protégé. J’ai beaucoup aimé Dy aussi et j’ai hâte de savoir ce que ce compagnon de Darcy apportera à l’histoire.

Ma seule déception aura été que je n’ai pas le deuxième tome sous la main pour pouvoir le commencer immédiatement…

 

 

« Vraiment, Charles, comment se distraire en bonne compagnie dans un endroit pareil ?

_ Comment se distraire ? Reprit son frère. En y prenant plaisir, vous dirais-je ! »

 

« Vous avez toujours été le meilleur de mes amis. Il ferma les yeux, mâchoires serrées. Les blessures que vous cause un ami ne prouvent-elles pas sa fidélité ? Cette question, il l’avait posée au ciel. Mieux valait un instant de souffrance qu’une vie de dégoût et de regret parce qu’un proche n’avait pas osé intervenir ! »

 

Avalon High ~ Meg Cabot

Titre : Avalon High

Auteur : Meg Cabot

Traducteur : Josette Chicheportiche

Editeur : Le Livre de Poche, Jeunesse

Date de Parution : 20 Juillet 2011

 

 

Couverture

 

 

 

  • Résumé :

Ellie porte le prénom de la Dame de Shallot, Elaine, amoureuse du beau Lancelot et mort d’amour pour lui. Avec des parents médiévistes écrivant des livres sur les Légendes Arthuriennes, elle en a parfois plus qu’assez de toutes ces considérations Moyenâgeuses. Aussi est-ce en soupirant qu’elle entre en seconde au Lycée Avalon, portant le nom de cette île mythique où reposerait le roi Arthur.

Mais parfois, les légendes sont bien plus proches de nous qu’il n’y parait. Et en pénétrant dans le cercle de Will et de ses amis, elle va se retrouver confrontée à bien des similitudes amenant des événements étranges.

 

 

  • Avis :

Une de mes amies, connaissant ma passion pour le Royaume Arthurien, m’avait recommandé ce roman jeunesse et je dois dire qu’elle a vraiment très bien fait !

Avalon High est le genre de roman prenant et totalement pas prise de tête, qui se lit avec plaisir et dont l’intrigue est réellement intéressante. Les pages ont défilé et à force de « aller, encore un chapitre, ça va vite », je l’ai terminé en quelques heures.

Ellie est une héroïne très drôle à suivre, sympathique, pleine de bons mots et les personnages qui gravitent autour d’elle, qu’on croit en leur réincarnation Arthurienne ou non, sont tout aussi intéressants.

L’histoire est bien ficelée et les évènements s’enchaînent rapidement, ne laissant pas de trêve dans la lecture, donnant envie d’en savoir plus et de lire « encore un peu ».

On pourrait regretter que les autres personnages comme Lance ou Jennifer ne soient pas plus détaillés mais, après tout, le roman tient ses promesses et ne pas s’attarder permet de garder une fluidité. Lena est le genre de fille qu’on a plaisir à suivre, assez cartésienne dans ses réflexions et trop habituée à vivre avec des passionnés de Légendes pour être encore convaincue par la beauté et la féérie que certains peuvent y voir. Elle est bien loin de ce que moi je pense du Cycle Arthurien mais j’ai tout de même été amusé par ses remarques sur les conditions de vie au Moyen-Âge qui sont d’ailleurs parfaitement vraies.

 

 

 

« Elle, elle serait plutôt du genre pauvres-filles-sans-défense-qui-appelle-au-secours-les-grands-hommes_forts. Vous voyez ce que je veux dire ? Le genre de fille dont tous les garçons tombent amoureux. Moi, je suis plutôt de celles à qui les vieilles dames dans les magasins demandent : « Pouvez-vous m’attraper la boîte de pâtée pour chat qui se trouve tout en haut de l’étagère, s’il vous plait, mademoiselle ? » »

 

« S’il y a eu autant de films, de poèmes et de comédies musicales sur lui – sans parler des lycées qui adoptent le nom d’Avalon, en hommage à l’île mythique où il est enterré -, c’est parce que sa vie illustre à merveille la théorie de l’histoire héroïque, à savoir qu’un individu – et non une armée ou un dieu ou encore un super héros, mais juste un type normal – peut changer irrémédiablement le cours des événements. »

 

« Il y avait autant de chance qu’on se pavane en maillot de bain toutes les trois devant l’équipe entière des pompom girls qu’il y en avait qu’une météorite géante tombe du ciel et ne nous anéantisse tous. Attention, je ne souhaitais pas que cela arrive. Mais bon. »

 

« De quoi parlez-vous ? De Dark Vador ? Voldemort ? »